Game Of Thrones
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 La paix, si jamais elle existe, ne reposera pas sur la crainte de la guerre

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2 participants
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Rakel Martell

Rakel Martell


Missives : 48
Arrivée le : 18/10/2011
Royaume : Dorne
Caste : Lancehélion

Feuille de personnage
Âge: 15 ans
Titre: Princesse de Dorne
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MessageSujet: La paix, si jamais elle existe, ne reposera pas sur la crainte de la guerre   La paix, si jamais elle existe, ne reposera pas sur la crainte de la guerre Icon_minitime1Jeu 20 Oct - 20:46

Rakel & Brynden
« A la guerre et en amour, tous les coups sont permis. »


Le soleil brillait sur le pays de Dorne en cette journée d'été. Tout semblait paisible, du moins loin de la demeure des Martell. A vrai dire la jeune demoiselle préférait s'éloigner de la demeure familiale, c'était la meilleure chose à faire, ainsi, elle pouvait profiter d'une liberté relative. Elle ne se faisait guère d'illusion, bientôt, elle se trouverait dans une prison dorée, bien que se soit déjà le cas, elle aurait sans doute plus le cas quand elle se trouverait sous la tutelle d'un futur époux. Tenant les rênes d'Hyeros, elle marchait sur la plage prenant juste le temps d’apprécier le calme et la sérénité du lieu. Mais elle devrait commencer à s'y faire, c'était toujours lorsqu'elle commençait à se sentir réellement bien, et à oublier ses problèmes que sa famille revenait à la charger. Rakel n'était pas à l'aise dans sa famille, elle se sentait comme le mouton noir, elle n'était pas une véritable "princesse" pas comme Arianne, capable de mêler politique, diplomatie, et maitrise de soit. Non, elle n'était pas à sa place ici, elle était la petite rebelle, une jeune fille sauvage, qui ne cessait de rêver de liberté. Quitter cette maison qui ne cessait de faire peser un poids bien trop lourd sur ses épaules, elle aurait simplement voulu naître simple paysanne mais les Dieux en avaient décidés autrement. Elle repéra très rapidement le messager qui se dirigeait vers elle, rejoignant, les deux gardes chargés de sa sécurité, rien qu'en sentant leurs regards sur elle, Rakel sentait arriver la mauvaise nouvelle, mais nul besoin de précipiter les choses, la demoiselle les ignorait simplement, observant la mer. L'un des gardes finit par prendre son courage à deux mains, prêt à affronter la fureur de la petite princesse. Son père voulait la voir, sans dire un mot mais non sans avoir froncé les sourcils, elle monta sur son frison et prit la direction de sa demeure, à présent, il ne fallait plus faire attendre son paternel,surtout si elle souhaitait négocier cette probable mauvaise nouvelle.

La demeure Martell lui semblait encore plus froide que d'habitude alors qu'elle traversait les longs couloirs qui la menait à son géniteur. Elle avait laissé l'écuyer de son père s'occuper de son étalon et marchait à présent d'un pas décidé. Bien qu'elle n'était pas réellement rassurée par ce qui pouvait l'attendre, elle avait décidée d'affronter cette nouvelle la tête haute. Elle entrait dans la "salle du trône" même si elle ne portait ce nom que par symbole, Doran Martell n'était point roi, Dorne n'était plus qu'un royaume des Sept couronnes. Son père assit ne levait qu'à peine ses yeux, se qui tira un soupire à la demoiselle, il s'agissait là d'un exemple flagrant de la déception qu'elle devait être, pour sa soeur il se serait probablement levé. La princesse serra la mâchoire, se crispant face à cette réaction. Cette scène de froideur durait quelques secondes avant que la demoiselle accepta enfin de rompre la glace.


"Père."

Cette réaction tira un sourire de satisfaction au vieux Martell, une sorte de signe de soumission, un peu comme si parce qu'elle avait prononcé ce mot, elle accepterait tout ce qui sortirait de sa bouche. Le vieux prince prit son temps laissant bouillir l'adolescente, puis enfin il décida à prendre la parole, d'une voix lente et sifflante.

"Ma fille l'heure est enfin venu où tu serviras ton peuple et ton royaume en tant que princesse."

Rakel se crispa un peu plus, nul besoin d'en dire plus, elle savait déjà ce que tout ceci signifiait. Il lui avait trouvé un mari, elle n'avait plus qu'à espérer qu'il s'agisse d'un beau prince venant d'une région lointaine pour enfin pouvoir s'éloigner de la pression familiale, mais le sourire que son père lui adressait ne la rassurait pas. Alors qu'elle allait ouvrir la bouche pour réagir, son père reprit avec la même lenteur.

"Jamais un choix n'a été aussi judicieux, j'espère que tu seras me faire honneur. Depuis toujours, nos deux maisons se sont déchirés, et comme tu le sais, la prestation de ton oncle lors d'un fameux tournois n'a guère arrangé nos relations."

Il n'avait pas besoin d'en dire plus, déjà Rakel bouillait. Un Tyrell. La demoiselle restait droite, sans broncher, mais pouvait-il y avoir pire chose que de se retrouver marié à un ennemi? Non le mot était probablement trop fort voilà longtemps qu'il n'y a plus de guerre entre ces deux maisons, mais les tensions persistent. Elle n'était que le drapeau blanc pour permettre à son père de calmer des tensions persistantes. La princesse se sentait humilier, mais semblait contenir sa colère.

" Brynden Tyrell sera un époux parfait pour toi ma fille."

A croire que le fait que le nom de son futur époux soit ainsi révélé suffit faire exploser la demoiselle. Elle tenta de contenir sa colère mais c'était peine perdue. Le regard noir, elle tapa violemment du pied avant de prendre la parole d'une voix chevrotante de colère.

"Comment ose-tu vouloir m'offrir ainsi à l'un de nos plus vieilles ennemis? Jamais les Tyrell ne seront des alliés de choix, jamais nous ne pourrons leur faire confiance. Leur valeur n'est pas comparable à la notre, c'est une humiliation."

La colère s'était installée dans les yeux de la jeune femme, et ne semblait vouloir se calmer, mais le vieil homme n'avait pas l'intention de laisser une jeune fille lui dicter ses actes.

"SILENCE."

La voix du prince raisonna dans la pièce, appelant le silence de la jeune femme. Mais le silence n'empêchait pas la demoiselle de protester du regard.

"Je ne te permets pas de juger ainsi mes décisions. Brynden Tyrell possède un cercle de connaissance étendu, il sera un allié de choix, que tu le souhaites ou non."

Fixant ses pieds la demoiselle ruminait sa rage, sachant que sa position de princesse la forçait à ce genre de sacrifice. Elle n'avait plus qu'à espérer que Brynden soit un beau jeune homme et qu'elle finisse par s'entendre avec lui. Ou peut être mieux, un être ambitieux après de qui elle pour devenir une véritable reine, voir un homme manipulable dont elle se servirait pour parvenir à son but.

"Bien père."

Il ne s'agissait là que de la seule chose à faire. Mais comme si la petite peste ne faisait pas assez d'efforts pour ne pas s'énerver, son père décida de lui faire une nouvelle annonce.

"Prépare-toi. Ton futur époux va venir ici pour te rencontrer. Fais honneur à ta maison."

La demoiselle se contenta d’acquiescer en silence et de se retirer pour se préparer. Son père accueillerait le jeune Tyrell, et après tout elle aimait autant ne pas être là lorsqu'il arriverait. Arrivant dans sa chambre, Rakel se laissait aller à sa colère avant de choisir sa tenue, autant en mettre pleins la vue au jeune homme, la première impression était souvent la bonne alors autant y mettre du coeur.
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Brynden Tyrell

Brynden Tyrell


Missives : 38
Arrivée le : 19/10/2011
Royaume : Westeros, Bief
Caste : Maison Tyrell

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Âge: 25 ans
Titre: Noble Tyrell
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MessageSujet: Re: La paix, si jamais elle existe, ne reposera pas sur la crainte de la guerre   La paix, si jamais elle existe, ne reposera pas sur la crainte de la guerre Icon_minitime1Lun 24 Oct - 22:53

Lancehélion à l'horizon... Cela faisait longtemps que Brynden ne l'avait plus vu, cette cité aux teintes ocres. La dernière fois qu'il l'avait vu, ce devait être... Un an avant Lys? Ou bien deux? Il ne s'en souvenait guère... Tytos et lui étaient venus sur une invitation de ce vieux forban d'Oberyn. Il se souvenait de trois choses: les femmes dorniennes étaient particulièrement peu accueillantes avec les Tyrell, le vin épicé qu'on lui avait servi lui avait causé une quinte de toux et la vipère lui avait raconté une plaisanterie que même lui avait trouvé de mauvais goût. Quelque chose avec un Lannister, un chaton et un cheval. Ou alors cela avait été une plaisanterie sur son père.

- Ah... Dorne... La douceur et la subtilité d'un porc-épic.
- Les tyroshis devraient l'apprécier alors. Avec une sauce bien épicée.
- Je t'ai connu l'humour plus acéré, Aelysia
- Cette maudite coquille de noix westerosi m'a donné le mal de mer. Vous autres êtes donc tous incapables quant on en vient à la mer.
- Je suis d'une région de jardinier et d'agriculteurs, je suis mal placé pour te répondre.

La belle blonde lysienne poussa un soupir et lui lança une intraduisible insulte en haut valyrien. Brynden eut un petit rire avant de retourner à un sourire mi-figue mi-raisin.
Une chaude brise lui souffla dans le visage et le déplacement d'un nuage le força à plisser les yeux à cause du rayon de soleil. Vue ainsi devant le soleil levant, la cité de Lancehélion et ses tours portaient magnifiquement bien leur nom.

Le Tyrell et la lysienne restèrent là un moment à regarder tranquillement la côte grossir doucement devant eux sans mot dire. Ce fut Aelysia qui brisa le silence:


- Penses-tu que la petite princesse dornienne te plaira?
- Tu me connais. A moins qu'elle ne soit affectée de quelque débilité, toute femme me plait.

Aelysia eut un sourire et un regard faussement aguicheur tout en se rapprochant de lui. Elle lui répondit de sa voix la plus suave.

- Et pourtant, je ne semble pas te plaire... Insinuerais-tu que je serais débile? Bien des hommes à Lys t'écorcheraient vifs pour ce genre d'idées.
- Oh, je ne doute pas des talents que ta langue peut avoir, [terme flatteur en haut valyrien pour les femmes d'oeuvre]. Mais je préfère chez toi son talent le plus classique.

Petit sourire de la part de la blonde. Elle reprit sans plus la moindre trace de son petit jeu de séduction.

- Tu sais bien ce que je voulais dire. Les courtisans Martell qui ont arrangé l'affaire vantaient à qui voulait l'entendre que la petite Martell éclipsait en beauté et en intelligence toutes les femmes du Bief. Mais nous savons tous les deux que les hommes ne tarissent jamais de boniment quand il s'agir de vendre une femme.
- Je ne l'ai pas rencontrée mais lorsqu'une fille d'une si grande maison offense l'idée de beauté, cela se sait. J'ose seulement croire qu'elle ne fut pas lente dans sa croissance... Quinze ans... Tu sais ce que j'en pense.

Brynden soupira. Il redoutait quelque peu que la jeune fille manque de prestance. Il n'avait jamais eu le moindre goût pour les jeunes filles.

- L'âge n'est pas choquant. Bien des gens épousent de jeunes filles, Brynden.
- Je ne suis pas "bien des gens". J'aime les femmes. Les fillettes n'ont guère d'intérêt.
- Tâche donc de répondre l'idée parmi ta future belle-famille. J'adorerais devenir princesse, même si ce n'est que d'un désert.
- [Exclamation choquée en haut valyrien], quelle mauvaise affaire j'ai fait en prenant à mon service femme si ambitieuse.
- Tu n'imagines même pas à quel point.

Nouveau sourire de la part de la blonde. Elle lui jeta un regard carnassier. Le silence règna un instant avant qu'ils ne partent tout deux dans un rire franc.

-------------

Alors que le navire s'approchait de Bourg-cabanes, Tytos se chargea de faire rassembler les effets du groupe. Brynden et son petit entourage étant plus habitué aux dangers de la vie dans les cités libres, ils voyagaient légers et le domestique était devenu expert dans la façon de plier la plus grande quantité de vêtement possible dans de petits paquetages. Tytos lui-même se contentant de peu et le braavien n'emportant que le minimum vital, ils pourraient avoir fini de débarqué et être sur la route de Lancehélion en très peu de temps.
Juste avant d'arriver, Tytos aida Brynden à vêtir une tenue de cheval suffisament élégante pour lui éviter d'avoir à se changer une fois au palais du vieux prince. La mise était dornienne mais pratique et élégante, même selon les standards exotiques du petit groupe. Tous s'étaient accordés pour dire que les Martell n'apprécieraient guère recevoir un futur mari pour la princesse en tenue d'un autre continent. Seule touche Tyrell dans la mise, une broche vermeil en forme de rose sur sa cape du vert de sa maison.
Du reste, le jeune homme était parfaitement impeccable: rasé au plus près et les cheveux coupés courts sans une seule mèche rebelle.
De leurs côtés, ses trois compères avaient tous reçu des tenues de grande qualité, bien supérieures à la moyenne vestimentaire des domestiques. Chacun avait un style bien à lui. Aelysia était toute à la séduction malgré une mise spécifiquement chaste afin de ne pas laisser penser qu'elle était Amante de coeur. Tytos était le plus modestement et solennellemnt vêtu. Syrio, lui, avait une tenue simple et pratique mais de bonne qualité. Brynden enviait légèrement ce dernier, ayant de légères difficultés à s'accoutumer à la mise dornienne.

Un groupe de gardes et un nobliaud de l'entourage de Doran Martell étaient venus à leur rencontre à Bourd-Cabane. Après quelques échanges de civilités empreints d'une certaine dose d'hypocrisie, échange entre Dorniens et gens du Bief oblige, le groupe se mit en marche vers la capitale des Martell. La chevauchée jusque Lancehélion se déroula sans la moindre embuche. Le soleil était, par chance, relativement clément ce jour-là. C'était une bonne chose. Se changer ne serait peut-être pas nécessaire une fois arrivés. Brynden discuta un peu durant le trajet avec Tytos. Aelysia, fidèle à elle-même, discutait quant à elle avec le noble homme de leur escorte. Syrio chevauchait comme à son habitude un peu en retrait, l'esprit tout entier consacré à l'observation du lieu. L'homme ne cessait jamais d'observer tout ce qui l'entourait comme si il s'agissait d'un besoin vital. En cela, Brynden n'avait guère à s'en plaindre. Combien de fois le braavien s'était révélé ainsi d'une aide autrement plus précieuse que la seule puissance de sa lame?

L'arrivée à Lancehélion ne fut guère glorieuse. Le vieux Martell n'avait visiblement pas voulu risquer qu'un quelconque. Une précaution sans doute justifiée vu les regards que Brynden put voir sur le visage des gens après qu'ils aient vu son blason personnel: rose Tyrell sanguine sur champ de sinople. Le petit manège se réitéra dans chaque rue, tant et si bien, que Brynden fit accélérer le pas pour mettre fin au spectacle.

Une fois au château, Brynden et sa petite suite furent rapidement introduits auprès de Doran Martell. Il leur fut néanmoins offert le temps de se rafraichir, tradition obligée dans un pays si poussiéreux que Dorne. Ce fut donc un Brynden Tyrell impeccable et du meilleur goût dornien qui se présenta devant le prince suzerain de Dorne avec lequel il échangea les formules d'usage.


- Votre Altesse Sérénissime m'honore de son hospitalité. C'est un honneur et une joie profonde pour le représentant de la Maison Tyrell que je suis d'être ainsi accueilli en tant qu'ami au sein de la demeure de la Maison Martell. Il est de mon plus sincère espoir que pareils évènements sont amenés à se multiplier.
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Rakel Martell

Rakel Martell


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MessageSujet: Re: La paix, si jamais elle existe, ne reposera pas sur la crainte de la guerre   La paix, si jamais elle existe, ne reposera pas sur la crainte de la guerre Icon_minitime1Mar 25 Oct - 1:01

Rakel & Brynden
« A la guerre et en amour, tous les coups sont permis. »


Spoiler:

Alors que la princesse était installée sur son lit, le regard perdu dans le vide, une servante vint frapper à sa porte. La réaction de la jeune fille fut froide et distante, particulièrement lorsqu'elle lui demanda, de la part du prince de Dorne, de se hâter. Un chaussure lancée avec dextérité en sa direction suffit à la faire fuir rapidement, même au goût de la petite peste. Lorsque notre heure était venue, il suffisait d'accepter son destin, Arianne n'avait cessé de lui répéter, à tel point qu'aujourd'hui, elle ne cessait d'entendre la voix de sa soeur lui répéter cette phrase qui pouvait sembler si innocente. De toute façon, elle le savait depuis toujours, son destin n'était pas de faire un mariage d'amour, elle était une princesse et avec grande chance, elle deviendrait bien plus. Serrant ses mâchoires de rage, elle se redressait pour choisir une tenue. Son choix se porta sur une robe ornée de broderie au fil d'or, offrant un joli décolleté et un corset mettant en avant ses formes. Le voile léger de sa tenue laissait entrevoir en transparence ses jambes qui dansaient à chacun de ses mouvements. Ses longs cheveux noirs couraient sur son dos, elle ne les avait pas attaché, offrant d'elle une beauté encore plus sauvage, seule des perles les ornaient sa chevelure. Ses yeux noirs étaient désormais cerné de khol mettant en valeur ses pupilles noisettes. Des ballerines ornées de dorures terminait sa tenue. Elle était belle, elle ferait mentir à chaque compliment que les Dorniens auraient pu prononcer en sa faveur tant ils étaient loin de la réalité. cependant la froideur de son regard appelait à la méfiance. Une lionne que l'on tentait d'apprivoiser était la créature la plus dangereuse qui soit. La demoiselle restait debout, s'observant avec attention. Insoumis, invaincus, intacts.
_______________________________

Le vieux prince avait fait envoyer une escorte pour son futur gendre, des personnes de confiance capable de mettre de côté les différences entre la maison Tyrell et la maison Martell. Brynden Tyrell arriverait saint et sauf au palais malgré l’accueil probablement très froid que lui réserverait le peuple. Installé sur son trône dans une tenue richement ornée, affichant ostensiblement sa richesse et sa puissance. Il avait bien l'intention d'en mettre plein la vue au fils de la maison ennemi. La nouvelle de l'arrivée à Lancehélion du petit groupe se rependit comme une trainée de poudre, toute la demeure semblait tiré à quatre épingles, et une certaine tension régnait dans les rangs, entre Dorne et Bief, les tensions étaient toujours présente, la rumeur des anciennes guerres. Cependant le vieil homme fut agréablement surpris de voir l'héritier Tyrell entrer sans porter a outrance de signe de son appartenance à sa maison. Un sourire s'affichait sur son visage, tout ceci le confortait dans son choix pour son enfant. Il se penchait sur une servante se trouvant à ses côtés qui se précipitait aussitôt dans le dédale de la demeure. Aussitôt le regard du prince se reportait sur Brynden, il semblait se délecter des mots du jeune homme lorsqu'il prit la parole.

"Brynden Tyrell, fils du Grand Maréchal du Bief, votre présence m'offre un grand bonheur, et nous guide vers une amitié sincère entre la maison Tyrell et la maison Martell. Pour sceller ce nouveau lien entre nos deux maisons, je vous offre le plus beau et le plus précieux bijou de Dorne."

La voix du prince venait tout juste de laisser place au silence lorsque des bruits de pas se firent entendre. D'un pas élégant, noble et fière, la princesse avançait dans les couloirs de sa demeure, marchant la tête haute vers sa destinée. En silence, elle se plaçait à la droite de son père, observant le jeune homme d'un regard froid et distant, rien de bien engageant, mais il pouvait ainsi vérifier que les paroles des dorniens n'étaient guère exagérés, du moins sur le physique de la princesse.

"Ah mon enfant, approche que je te présente notre invité."

D'un regard rapide il examina son enfant, visiblement satisfait de ce qu'il voyait. Il attrapait la main de la demoiselle et se leva enfin, faisant preuve d'une volonté d'une véritable amitié entre les deux maisons. Il se tint face à Brynden un sourire sincère sur son vieux visage.

"Votre mariage sera le symbole de notre amitié nouvelle. Faites connaissance, nous nous retrouverons ce soir, lors du banquet en votre honneur. Rakel fait donc visiter notre cité à ton futur époux, montre lui les beautés de notre ville"

Rakel n'avait pas à discuter, il s'agissait là d'un ordre, le prince se retourna vers Brynden.

"Je vous pris de m'excuser, les affaires m'appelles mais vous êtes entre de bonnes mains croyez moi. Rakel, occupe toi bien de nos invités."

Le princesse observa le petit groupe de la maison Tyrell avant de reporter son attention sur l'homme que lui avait choisit son père. Il était plutôt beau garçon, c'était déjà une bonne chose, elle aurait très mal vécue d'être mariée à un homme qui n'avait pas sa beauté, au moins leurs enfants auront la beauté, c'était une chose non négligeable. Il semblait aussi étrangement doué en diplomatie. Loin d'arboré une tenue du Bief, il avait choisit au contraire une tenue dornienne, évitant d'afficher ostensiblement les couleurs de sa maison. Cet homme était loin d'être stupide. La princesse aurait pu être bien moins gâtée par le choix de son père. Au final, elle devrait être plutôt contente du choix de son paternel, mais la présence d'une femme dans l'entourage de son promis la dérangeait, à son goût elle était plus jolie que cette suivante. A sa posture, sa prestance, il était difficile de croire que la demoiselle n'avait que 15 ans, elle appliquait les nombreux conseils que chaque membre de sa famille lui avait donné. Elle finit par prendre la parole, sa voix était froide et distante, bien qu'elle tentait de cacher sa révulsion pour la maison Tyrell.

"Je suis enchanté de faire votre connaissance Brynden Tyrell, je vous souhaites le meilleur des séjours dans notre ville. Mon père est tellement ravi de votre présence qu'il en oublie le long voyage que vous venez de faire, souhaitez vous que l'on vous conduise à vos quartiers pour vous rafraichir avant de découvrir notre cité?"

Polie mais distante, la demoiselle faisait son devoir d'hôte, elle se devait de donner bonne impression, et nul ne servait de juger son futur époux, elle n'avait pas le choix, elle devait s'offrir à lui sans résister, sans protester, là était son destin.
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